Le RITALIN POUR ou CONTRE le RITALIN pour un enfant Hyperactif – Hyperactivité

Le RITALIN  POUR ou CONTRE le RITALIN pour un enfant Hyperactif – Hyperactivité

LE RITALIN pour ou contre le Ritalin

Le Ritalin, il est important de préciser d’abord qu’il est normal qu’un enfant soit actif. L’enfant qui ne bouge pratiquement pas, qui ne se manifeste pas et qui n’est pas un peu turbulent est un enfant dévitalisé et malade.

Ceci étant dit, il est évident que certains enfants sont beaucoup trop turbulents.

Un enfant qui ne tient pas en place, qui n’arrête jamais, qui est incapable de compléter un jeu ou un projet, qui ne peut pas se concentrer, qui n’a aucun contrôle sur lui-même, qui démontre de l’agressivité, qui fait des colères injustifiées, qui répond négativement aux punitions, qui a un comportement dangereux pour les autres et pour lui-même, qui ne peut pas se faire d’amis, et qui répond aux caractéristiques de l’hyperactivité.

Le traitement médical 

La réponse médicale à ce problème consiste souvent à recourir à un médicament particulier, le RITALIN. Il s’agit d’une substance qui permet de calmer les enfants hyperactifs sans qu’on sache trop pourquoi. Fondamentalement, le RITALIN, est un stimulant du système nerveux central. On dit dans le Compendium des produits et spécialités pharmaceutiques  » qu’on n’a pas complètement élucidé le mode d’action de ce médicament chez les humains. On ajoute qu’il n’existe pas de données établissant clairement le mécanisme par lequel le RITALIN exerce ces effets sur le psychisme et le comportement de l’enfant.


Contre-indications et effets secondaires du Ritalin

Le Ritalin peut causer de la nervosité, de l’insomnie, de l’anorexie, des nausées, des étourdissements, des maux de tête, de la somnolence, des douleurs abdominales et une perte pondérale. L’enfant qui prend ce médicament se comporte comme un  » zombie « , et le Compendium précise qu’on n’a pas déterminé avec exactitude les effets à long terme du Ritalin chez l’enfant.

Étant un médicament qui crée une accoutumance, le Ritalin peut s’avérer très néfaste à l’enfant. C’est un médicament qui appartient à la même classe que la morphine et l’opium. On peut faire de l’enfant un véritable drogué et même lui faire perdre sa personnalité. Le Ritalin peut engendrer également des allergies cutanées comme l’urticaire, des douleurs articulaires, de la fièvre, des dermatites exfoliantes (peau écailleuse), de l’érythème, des lésions vasculaires nécrosantes, du purpura, des vertiges, des palpitations, des mouvements involontaires, de l’hypo ou de l’hypertension, un pouls irrégulier, des psychoses toxiques, une diminution du nombre des globules blancs et une perte de cheveux.

Tous ces effets secondaires ne se manifestent pas nécessairement en même temps, mais ils peuvent se produire. Ils constituent pour l’enfant un bien mauvais départ dans la vie. On peut alors comprendre que les parents soucieux de la santé de leurs enfants refusent systématiquement de les médicamenter de la sorte.

Le Ritalin un médicament prescrit abusivement

Selon un rapport publié par les Nations Unies, on note une augmentation dramatique dans la prescription du Ritalin. La consommation de ce médicament a quadruplé depuis les dix dernières années. Beaucoup d’enfants plus ou moins turbulents reçoivent ce médicament qui peut à long terme affecter leur santé. De plus, le Ritalin comporte des dangers pour les adolescents. Ces derniers peuvent plus facilement devenir les victimes de la drogue, car ce médicament les place dans la situation d’un drogué, leur ouvrant ainsi la porte à une consommation ultérieure d’autres types de drogues.

Les problèmes de manque d’attention et comportement turbulent chez l’enfant peuvent avoir de nombreuses causes. Ce sont ces causes qu’il faut supprimer. Recourir au Ritalin apparaît alors une solution dangereuse.

Supprimer la cause et non les symptômes

Droguer un enfant hyperactif pour le rendre plus calme c’est s’attaquer aux symptômes et non à la cause du mal. Cette approche ne permet pas de corriger véritablement le problème. Mais d’autre part elle affecte très sérieusement la santé de l’enfant au point parfois de l’hypothéquer pour le reste de sa vie.

En ce qui concerne le Ritalin en particulier, il s’agit d’un médicament qui aide beaucoup plus les professeurs et les parents que l’enfant lui-même. De plus, comme le soulignait avec justesse le Dr Doris Rapp, M.D., de la région de Buffalo,  » le Ritalin semble aider quelques enfants à se calmer, mais des études montrent que ces enfants n’apprennent pas mieux « . Comment pourrait-il en être autrement lorsque l’enfant devient plus ou moins somnolent sous l’effet du médicament?

C’est donc rendre un très mauvais service à un enfant hyperactif, qui présente généralement des carences nutritionnelles et une sensibilité à certaines substances chimiques, que de le droguer à l’aide d’un médicament plus ou moins dangereux.

L’approche naturelle

Le véritable traitement de l’hyperactivité chez l’enfant doit reposer sur la modification de ses habitudes alimentaires et de ses habitudes de vie. Voici les principales implications de ce traitement.

1 Éviter de donner à l’enfant des médicaments, particulièrement de l’aspirine


2 Éviter tous les aliments qui contiennent des additifs chimiques, particulièrement des saveurs et des colorants artificiels. On peut trouver dans les magasins d’aliments naturels des aliments sains, exempts d’additifs chimiques.


3 Réduire la consommation d’aliments raffinés, particulièrement ceux qui renferment du sucre blanc. Ces aliments carencent l’organisme.


4 Voir à ce que l’enfant prenne un petit déjeuner substantiel. Si l’enfant ne mange pas le matin, il aura de la difficulté à se concentrer à l’école et risque d’être beaucoup plus nerveux.


5 Voir à donner à l’enfant des suppléments alimentaires pour mieux nourrir son organisme de façon à éviter toutes carences nutritionnelles. Les suppléments les plus recommandés sont : les vitamines du groupe B, la levure de bière, le calcium et magnésium, la lécithine, les Oméga-3, l’huile d’onagre. Les conseils d’un naturopathe sont préférables à l’automédication.


6 Vérifier si l’enfant n’est pas allergique au lait, au blé ou au maïs en supprimant tour à tour ces aliments durant un certain temps.


7 Éviter tous les aliments qui renferment du glutamate monosodique particulièrement les mets chinois.


8 Recourir à des plantes calmantes non toxiques, telles la valériane, la passiflore, le tilleul, la camomille. Ces plantes sont disponibles en comprimés, en capsules et en tisanes.


9 S’assurer que l’enfant dorme suffisamment au moins 8 à 9 heures chaque jour. Faites en sorte qu’il prenne aussi des périodes de relaxation et si possible également des siestes de 10 à 15 minutes durant la journée.


10 Créer une atmosphère calme, en évitant notamment les querelles et les disputes familiales. Une telle situation perturbe l’enfant.