DONS D’ORGANES -Transplantation du foie et dons d’organes

DONS D’ORGANES -Transplantation du foie et dons d’organes

DONS D’ORGANES -Transplantation du foie et dons d’organes.Transplantation du foie et dons d’organes. Les donneurs d’organes ne sont pas légion c’est connu ce qui complique encore les choses c’est que une fois sur quatre dans le cas du foie, les médecins reçoivent un organe en trop mauvais état pour être transplanté Solution la remise à neuf des foies usagés !

 Credits : Brasiliao

Dons d’organes

Le Soleil

Dons d’ordanes est un des projets du Centre for engineering in medicine, un centre de recherche associé au Mass General Hospital de Boston, qui compte une cinquantaine de membres. Parmi eux, François Berthiaume, un diplômé de l’Université Laval qui a trouvé sa voie dans les laboratoires de Boston. Il est également associé au Shriner’s Hospital.

DONS D’ORGANES -Transplantation du foie et dons d’organes
Lorsque le Dr Berthiaume parle de son boulot, on a un peu l’impression qu’il parle de mécanique, sauf qu’il s’agit de mécanique humaine. Avec les chercheurs de son équipe, il tente, d’une part, de «reconditionner» les foies qui ne peuvent pas servir à une transplantation. D’autre part, l’équipe travaille à la mise au point d’un foie bio-artificiel.

Aux États-Unis, rapporte le Dr Berthiaume, on dénombre plus de 17 000 patients en attente d’un donneur de foie, et on pratique 6000 transplantations par année ; 1500 personnes meurent durant l’attente.

Les donneurs de foie sont donc rares, et pour ajouter à la difficulté, le quart des organes recueillis sont des «foies gras», résultat d’habitudes de vie plus ou moins saines. Ces organes mal en point ne peuvent pas supporter le stress de la transplantation.
Ce que le Dr Berthiaume espère pouvoir faire, c’est une remise à neuf par perfusion, procédé qui permettrait de brûler le gras, et ensuite de transplanter l’organe.

Dons d’organes

Un foie externe

Le foie bio-artificiel, pour sa part, ressemble un peu aux systèmes de dialyse. Ce foie extracorporel permettrait de purifier le sang des personnes atteintes de défaillance aïgue du foie, en attendant la transplantation.

Il y a encore bien du chemin à parcourir avant d’en arriver à un «vrai» foie artificiel. Ce projet compte une partie d’ingénierie pour la fabrication d’un système qui soit de taille raisonnable. Par ailleurs, le tout devra assurer les fonctions métaboliques du foie, ce qui requiert des milliards de cellules hépatiques vivantes. «Jusqu’ici, la culture cellulaire est à plus petite échelle», explique le chercheur.

Quelques entreprises de biotechnologies ont essayé et elles s’y sont plus ou moins cassé les dents. D’ailleurs, le chercheur souligne que le projet en est à un stade très fondamental, et est encore très loin de l’usage clinique ou de la commercialisation.

Par ailleurs, M. Berthiaume s’intéresse aux changements métaboliques chez les grands brûlés. «Les progrès de la médecine permettent de garder les victimes en vie beaucoup plus longtemps, mais il y a de nouveaux problèmes liés à l’hypermétabolisme chez ces patients», explique-t-il. L’objectif est de mieux comprendre cet hypermétabolisme, et de définir un régime alimentaire qui permettrait de mieux le balancer. Les victimes de cancer, de sida et de diabète présentent des conditions semblables, et les recherches sur les grands brûlés pourraient ultimement servir à améliorer la qualité de vie de ces malades également.

De Québec à Boston

C’est donc un parcours assez exceptionnel qui a conduit le chercheur originaire de Québec vers Boston. Après avoir étudié le génie chimique à l’Université Laval, il a fait son doctorat au Pennsylvania State University, avant de se retrouver à Boston pour le post-doctorat.

Dans cette ville où se concentre la recherche de pointe dans le domaine biomédical, François Berthiaume se sent comme un poisson dans l’eau. Il est un de ces «cerveaux exilés», mais l’éventualité d’un retour dans la région est bien mince. «Une fois qu’on connaît les gens ici, c’est plus facile de rester que de retourner», explique-t-il.

Il aurait pu trouver du boulot, notamment, au Centre de développement du génie tissulaire, et travailler avec le Dr François Auger. Mais M. Berthiaume est déjà enraciné là-bas, tout en appréciant le fait que la distance Québec-Boston n’est, somme toute, pas trop grande.